D’après la municipalité de Beaulieu-sous-La-Roche qui organise le marché de Noël depuis 2002 avec le concours de l’association Marché de Noël, l’événement gagnerait en notoriété depuis sa création en 1992.
« L’année dernière, nous avons accueilli entre 35 000 et 40 000 personnes pendant trois jours, venues de toute la région. » Point fort du marché : la célèbre crèche de Noël qui depuis plus de 20 ans met en scène 700 santons. Il y a aussi la vingtaine de vitrines animées (depuis 2019), du 1er décembre au 14 janvier, avec des centaines d’automates ou encore l’exposition de 10 000 Playmobil sur près de 250 m2, trois initiatives de l’association Arts, Culture et Traditions. Une belle notoriété pour ce village de 2 300 âmes.
Et un vrai atout pour les commerçants du coin qui vont ouvrir leurs portes en continu et jusqu’à 21 heures lors des deux nocturnes et voir leur volume d’affaires augmenter. « Cela crée une dynamique commerciale et amène du flux de personnes », confirme Vincent Mercier, le président de l’association qui utilise les revenus générés par la féerie des santons (entrée de 1 € à 7 €) et l’exposition (de 1 € à 3 €) pour financer l’animation des vitrines.
La mairie de Beaulieu-sous-la-Roche loue quant à elle une soixantaine de chalets en bois, certains étant loués à une entreprise. Les droits de place, fixés par la commune, sont de 250 et 350 € pour trois jours. Ces revenus doivent notamment permettre de financer la société de gardiennage présente sur le marché nuit et jour pendant la durée de l’événement. « La mairie ne fait aucun bénéfice », souligne Claudine Remond.