Cofondée avec Aurore Magnin, ancienne de Foncia, l’entreprise, composée de quatre personnes, franchira, fin juin, la barre des quarante copropriétés en portefeuille. Soit près de six cents lots, répartis entre Nantes Métropole, Saint-Nazaire et Angers, pour un CA espéré à plus de cent mille euros cette année (quatre fois plus qu’en 2023).
La promesse du duo est simple : « redonner aux copropriétaires confiance et envie de se réengager » dans leur lieu de vie. Pour y parvenir, il mise tout sur le service et l’accompagnement. « Chez nos confrères, un gestionnaire s’occupe de cinquante à soixante-dix copropriétés. Chez nous, c’est trente maximum », assure Thomas Maréchal. Une « énorme différence » que le président de Syndic Partie Commune justifie par l’essence même du projet : « Être une entreprise de l’ESS est un avantage concurrentiel. Les principes d’utilité sociale, gouvernance partagée et lucrativité limitée font que la qualité de service prime. »
Mais le modèle de l’entreprise se construit aussi sur deux autres piliers : « la transition écologique et le vivre-ensemble ». Le syndic se fait ainsi un devoir de proposer des prestataires « plus locaux, plus vertueux ou plus économiques » et de valoriser « les potentialités des espaces communs ». « Nous voulons instaurer une vision et une dynamique au sein de chaque copropriété », assume Thomas Maréchal.
Cette volonté de proximité n’empêche pas l’entreprise de nourrir des ambitions nationales. Mais, avant, Syndic Partie Commune entend peaufiner encore son concept. Objectif : se muer en SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) d’ici 2026, ultime pierre à l’édifice collaboratif que tentent de bâtir ses deux fondateurs.