Tout a commencé au moment où Cyrille Guérin fait appel à la Scop Guérin-Brémaud installée à Beaurepaire, pour un projet d’extension de son gîte. Le dirigeant a alors proposé ses propres plans inspirés du modèle de la tiny house, tout en imaginant une version améliorée de ce type d’habitat, trop proche selon lui de la « caravane de luxe ». Au départ, il n’était pas question de commercialiser le concept. « Le confinement aidant, ma fille qui sortait d’école de commerce m’a incité à voir plus loin. Nous nous sommes en effet aperçus qu’il y avait un réel engouement pour les habitats plus légers et plus respectueux de l’environnement » explique cet ancien dirigeant d’une PME agroalimentaire aux Sables d’Olonne.
Satisfait de sa collaboration avec Guérin-Brémaud et séduit par son modèle économique, c’est tout naturellement que le chef d’entreprise s’est tourné vers le constructeur pour la fabrication de ses mini-maisons. Contrairement aux tiny houses, Les P’tits Nids sont des habitations de plain-pied, conformes aux normes de l’habitat conventionnel, bénéficiant de la garantie décennale, et nécessitant l’obtention préalable d’un permis de construire (sauf dans le cas des espaces de loisirs). Au total quatre modèles, baptisés « Moineau » (20 m²), « Cigogne » (33 m²), « Pélican » (45 m²) et « Hibou rouge » (sur mesure) sont proposés. Le prix est plus élevé que pour une maison traditionnelle. Il faut compter environ 3 300 €/m².
Les P’tits Nids dont l’offre commerciale a été lancée en juillet 2021 a déjà réalisé un premier habitat, tandis que six autres commandes sont en cours. 2023 sera l’année de la véritable éclosion de la TPE. Cyrille Guérin, qui compte recruter un commercial, vise un CA entre 600 k€ et 1 M€ l’an prochain. L’entreprise a bénéficié notamment d’une aide du réseau associatif Initiative Nord et Ouest Vendée à hauteur de 13 100 € et du soutien de la communauté de communes Vendée Grand Littoral.
3 photos possibles : Les p’tits Nids 1, 2 ou 3 © Arnaud Boussac