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Second Sew se voit dans la cour des grands

65 000 €. Tel est l’objectif des dirigeantes de Second Sew dans le cadre de leur première campagne de financement. Une somme qui permettra de développer cette marque de vêtements upcyclés pour enfants made in France.

Second Sew, mode, développement

Second Sew, la marque destinée aux petits de 0 à 6 ans voit plus grand. ©Evy Roselet

Proposer une industrie textile plus vertueuse, en misant sur la revalorisation textile, l’insertion professionnelle, une production française ou encore le zéro déchet. C’est l’ambition affichée par Camille Brun-Jeckel, fondatrice de Second Sew (fondée en 2021 – chiffre d’affaires non communiqué), rejointe par Roxanne Gheno en octobre dernier. Cette marque de mode propose une alternative aux vêtements neufs, avec des modèles pour enfants (les 0 – 6 ans) confectionnés dans quatre ateliers et chantier d’insertion dans les Pays de la Loire et les Hauts de France, à partir de textiles en fin de vie (anciens linges de maison, par exemple). Un procédé de revalorisation qui permet d’économiser 92% d’émissions de CO² (1).

Afin d’accélérer le développement de cette marque nantaise née en 2018, vendue via la boutique en ligne et des marketplaces, les deux associées ont lancé début novembre une première campagne de financement en royalties sur la plateforme We Do Good. Avec un objectif : lever 65 000 € d’ici au 31 janvier auprès du grand public et d’entreprises en complément d’une partie endettement pour un montant total de 140 k€ (70 k€ par France Active et 70 k€ en dette bancaire). 50 jours avant la fin de l’opération, la campagne avait atteint 25 453 € en intentions d’investissement. 

En parallèle, Camille et Roxanne se fixent plusieurs objectifs à horizon 2027 : revaloriser 3 tonnes d’anciens linges de maison, créer 11 emplois en interne (responsable marketing, préparateur de commande, couturière, assistant administratif…), économiser 90 tonnes équivalent CO² ; permettre 30 000 heures de travail en insertion professionnelle et développer le marché B2B. « Nous allons réfléchir de façon commune avec les entreprises sur des solutions à apporter à leur problématique de réemploi textile ou les accompagner sur leurs commandes de produits issus de la revalorisation », précise Camille Brun-Jeckel.

La SAS, installée au Solilab sur l’Île de Nantes, souhaite également développer son réseau de boutiques-revendeurs indépendants afin de privilégier le commerce de proximité. « Nous avons un objectif de 300 boutiques en 2027. »

(1) Selon une expérimentation menée par La Belle Empreinte et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). 

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