Comment est née l’association Les Vignes de Nantes ?
Fabien Chéneau : Un jour, je suis venu voir Marie, très agacé :
j’avais appris qu’à la Convention nationale des avocats qui se tenait à Nantes, seuls du champagne et des bordeaux allaient être bus. J’étais certain qu’on était bien les seuls à ne pas proposer des vins locaux à un tel événement, tout cela parce qu’on estimait qu’ils n’étaient pas à la hauteur. L’association est née d’un coup de gueule.
Quelles ont été vos motivations ?
Marie Luneau : Nous voulions créer du lien entre les domaines sur le plan social, technique, commercial et développer un esprit de solidarité. Nous souhaitions aussi donner un vrai souffle d’avenir à des domaines qui proposent une vraie diversité – rouge, blanc, rosé, bulles… – et en même temps apporter de la visibilité au territoire.
Quel était le contexte alors ?
FC : En 2011, les muscadets n’avaient pas le vent en poupe, tout au moins sur notre territoire. Car, à l’export, ça marchait déjà très bien, les autres pays n’ayant pas les mêmes a priori.
ML : Les 16 domaines membres des Vignes de Nantes exportent entre 30 et 70 % de leur volume dans 50 pays. En tête des pays importateurs, on retrouve les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Europe proche, notamment la Belgique et la Scandinavie.
FC : Si on…