« La question du chômage reste réelle, même sur Nantes »
Comment est née Décoll’ton Job ?
Il y a cinq ans, j’avais créé en local un relais du mouvement Bleu Blanc Zèbre qui intervenait sur l’emploi, le logement, l’éducation… Dans mon travail (directrice du pôle Économie des territoires à l’Agence d’urbanisme de la région nantaise – Auran, NDLR), je travaille sur la question économique, mais pas sur le quotidien. J’avais envie de monter un projet avec du sens, du lien social. Et la question du chômage reste réelle, même sur Nantes.
Parallèlement, avec André Rodriguez (co-fondateur de l’association, NDLR), nous avions partagé avec plusieurs acteurs de l’emploi sur le fait qu’il manquait un maillon dans la diffusion des offres d’emploi. Par ailleurs, j’avais eu une expérience en Amérique du Nord qui nous a fait penser à une solution qui fonctionne aux États-Unis et au Canada où ils affichent des annonces d’emploi. Avec le numérique, les petites annonces étaient devenues obsolètes : on les a repensées.
Quel est le principe ?
Décoll’ton Job, c’est un circuit court solidaire de l…