Si les moyens de s’en prémunir ou d’en limiter l’impact se sont perfectionnés au cours de l’histoire, l’incendie, d’origine naturelle ou humaine, accidentelle ou volontaire, est source de craintes. Si le temps des grands incendies urbains comme celui de Londres en 1666 paraît révolu, le phénomène des “mégafeux” a récemment pu raviver cette peur.
L’assurance a permis d’introduire une once de sérénité dans la cartographie des risques auxquels se trouve confrontée une entreprise. Elle n’empêche pas la survenance du risque mais limite les effets potentiellement dévastateurs de l’incendie en garantissant, par exemple, à l’entreprise une reconstitution des données détruites, une reconstruction de l’outil de production ou encore la location de nouveaux bâtiments d’exploitation.
Bien pensé, le contrat d’assurance multirisque de l’entreprise offre une sécurisation de l’outil de travail contre le risque incendie. Il vient toutefois utilement compléter un indispensable arsenal de prévention. Lorsqu’il survient, le risque doit être géré, en concertation avec l’assureur et les experts pour préserver au mieux les intérêts de l’entreprise.
La prévention du risque
La cartographie des risques de l’entreprise permet d’appréhender les points de vulnérabilité et d’y remédier par des plans d’actions. La prévention du risque incendie peut revêtir des formes très diverses en fonction de la taille et de l’activité de l’entreprise. Plus qu’un outil interne efficace, elle est aussi un critère d’appréciation du risque par l’assureur lors de la souscription du contrat.
Le risque sera ainsi évalué différemment selon que l’entreprise dispose, outre de détecteurs de fumées, de robinets d’in…