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L’éditeur de jeu noirmoutrin Bakakou en forte croissance

Fort d’un million d’euros de chiffre d’affaires en 2024, Bakakou poursuit son développement avec la sortie de deux nouveaux jeux, « Improo » et « La Scopette », et mise sur une croissance de 50 % de son activité cette année. Prochaine étape : l’export.

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Valenin Daubresse et Tancrède Lecasble, cofondateurs de Bakakou. SLAP

L’aventure Bakakou est née en 2020 à Noirmoutier, pendant le second confinement. « Notre société de production audiovisuelle battait un peu de l’aile. Avec mon ami d’enfance Tancrède Lecasble, nous avons eu l’idée de créer le jeu, « Monique » », témoigne Valentin Daubresse, cofondateur de cette société de création et d’édition de jeux de société. Tiré à trois mille exemplaires à l’automne 2021, ce jeu d’associations de mots est vendu sur Amazon. En moins de deux semaines, il est en rupture de stock. Trois ans et demi plus tard, « Monique » reste le best-seller absolu de Bakakou avec plus de deux cent trente mille boîtes vendues en France. Aujourd’hui, grâce à son éditeur Gigamic, Bakakou est présent dans plus de deux mille points de vente en France. Résultat : l’entreprise vendéenne, qui compte neuf jeux à son catalogue, affiche fièrement un chiffre d’affaires 2024 proche du million d’euros. Les deux petits derniers de la famille, « Improo » et « La Scopette », sont d’ailleurs disponibles à la vente depuis le 9 mai.

Conçu en collaboration avec Paul et Baptiste Gobilliard, deux frères noirmoutrins rencontrés cet été, « Improo » est un jeu d’improvisation basé sur les émotions. Quant à « La Scopette », il s’agit d’une adaptation de « La Scopa », un jeu de cartes italien entre le Uno et Skyjo. Deux jeux simples, rapides et conviviaux, qui peuvent se jouer sur le coin d’une table, à l’image du reste de la gamme de Bakakou.

Chaque année, l’éditeur vendéen sort entre trois et quatre jeux, épaulé par un pool d’une quinzaine de freelances (graphistes, illustrateurs…) : « 60 % nous appartiennent, 40 % sont achetés à des auteurs », précise Valentin Daubresse. Le dirigeant souhaite surfer sur cette dynamique et annonce d’ores et déjà deux autres nouveautés pour septembre.

Bakakou mise aussi sur l’export. Son jeu « Monique » a ainsi fait ses premiers pas au Canada l’an dernier. Et « La Scopette » se prépare à un grand voyage dont les destinations restent à définir. Autant de perspectives encourageantes qui laissent espérer aux deux gérants une hausse de 50 % de leur chiffre d’affaires en 2025.


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