« Le monde culturel est utile à l’économie de la ville, c’est du soft power. Si on veut installer son entreprise à Nantes, il faut que les cadres et les employés aient envie de venir. Une ville est dynamique dans de nombreuses dimensions à la fois. Et la dimension culturelle compte car elle est très visible. D’une certaine manière, nous sommes un vecteur de lien entre les différentes dimensions d’une ville », résume Sophie Lévy. Ancienne directrice du LaM, le Musée d’art moderne de Lille, elle y a rejoint un club de l’Association progrès du management (APM), réseau de 9 000 chefs d’entreprise dans une démarche de réflexion et d’échanges. Son club actuel, baptisé Nantes Les Sardines, rassemble une vingtaine de dirigeants. « J’y ai adhéré car je suis une cheffe d’entreprise, même si le musée n’a pas d’identité juridique, je manage une équipe, j’ai une stratégie d’entreprise, comme une PME. J’apprends énormément à leur contact, je peux leur évoquer mes problématiques. Diplômée d’HEC, je ne prétends pas pouvoir gérer aujourd’hui une entreprise économique, mais je comprends leur mode de fonctionnement et ils m’apprennent énormément, cela m’apporte beaucoup, surtout sur des problématiques de management, de stratégie. C’est très enrichissant d’échanger avec les 23 chefs d’entreprise de mon club », reconnaît Sophie Lévy.
Un mécénat organisé
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