Couverture du journal du 26/04/2024 Le nouveau magazine

« Le Grand Prix Meule Bleue a changé ma vie »

En attendant la 10e édition du Grand Prix Meule Bleue qui se déroulera du 13 au 15 septembre sur le circuit des 24 heures du Mans, l’IJ, partenaire de l’événement, vous propose d’en découvrir les coulisses. Cette semaine, zoom sur Nicolas Gobin, fan de la première heure et ancien boulanger devenu régisseur spectacle grâce au Grand Prix (GP).

Meule Bleue, Maindron production, Vendée, fan

Nicolas Gobin. © Maindron Production

Dans quel contexte participez-vous à votre premier Grand prix Meule Bleue en 2014 ?

À l’époque, je suis en train de créer mon entreprise de boulangerie-pâtisserie à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Pour financer ce projet, je me tourne vers le Réseau entreprendre Vendée (Rev) et j’en deviens l’un des lauréats. Au même moment, Philippe Maindron lance sa première édition de la Meule Bleue. Avec mes camarades de promo, on se dit que ce serait formidable de faire une équipe Rev. Nos objectifs ? Développer notre réseau professionnel, mais aussi nous amuser. On fait part de notre idée à Laurent Blandin, directeur du Rev, qui accepte de prendre en charge les frais d’inscription à certaines conditions : trouver la mobylette, gérer la logistique, et remettre, à la fin de l’événement, meule, casque et cape au réseau.

Qu’est-ce qui vous a d’emblée séduit dans cette aventure ?

Imaginez 150 mobylettes, suivies par une caravane publicitaire géante, qui débarquent place Napoléon, à La Roche-sur-Yon : c’est juste incroyable ! Il y avait à la fois les plus grandes entreprises vendéennes et de jeunes dirigeants qui, comme nous, démarraient leur business. Philippe Maindron avait imaginé le GP Meule Bleue comme un événement antimorosité, destiné à créer du lien entre chefs d’entreprise et il avait réussi son pari. J’avais la forte intuition qu’il n’en resterait pas là.

Que vous a apporté cet événement ?

Le GP Meule Bleue a changé ma vie. J’ai participé à toutes les éditions. J’étais attiré par la logistique et je rêvais de participer à cette machine de guerre. Dix ans plus tard, je ne suis plus boulanger. Je suis régisseur spectacle.

Comment avez-vous franchi le cap ?

En 2016, l’année des Champs-Élysées, j’ai créé un gâteau bleu et posté la photo sur les réseaux sociaux en disant que c’était le gâteau officiel des Meules Bleues. Cela a beaucoup amusé Philippe Maindron. Il m’a alors proposé de l’accompagner dans son Tour Bus pour aller de ville en ville convaincre des chefs d’entreprise de nous rejoindre à Paris. Les deux années qui ont suivi, j’ai continué à lui filer un coup de main bénévolement pour ses événements.

Je me suis tellement pris au jeu qu’en 2018, j’ai décidé de changer de vie. Je me suis séparé de ma société, sans trop savoir où j’allais. J’ai fait quelques jobs alimentaires, puis le Covid est arrivé. Pendant cette période compliquée, Philippe Maindron m’a promis que lorsque les affaires reprendraient, il aurait besoin d’un gars comme moi pour sa logistique. Et il a tenu parole. En 2022, j’ai créé ma société MT Event 85 et, depuis, je lui propose régulièrement mes services. Je bénéficie également de son réseau et de celui des Meules Bleues pour mes affaires.

Que retenez-vous de cette expérience ?

Il ne faut jamais rien lâcher, toujours croire en ses rêves et aller jusqu’au bout. Rien n’est impossible.