La direction de Ligier n’a pas souhaité nous accorder d’interview mais son service communication nous a expliqué les raisons de cette décision. « Dans un contexte global de hausse des matières premières, le marché des véhicules sans permis est devenu très concurrentiel », indique Astrid Sergeant, chargée des relations presse. À ce contexte s’ajoute « la lente interdiction des véhicules thermiques en ville ». Et de compléter : « Il y a une dégradation de la compétitivité qui a entravé les capacités d’investissements du groupe. »
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Concernant le nombre d’emplois menacés, les chiffres ne seraient pas encore définitifs. François Ligier, le PDG du groupe éponyme (196 M€ de chiffre d’affaires), précise à nos confrères d’Ouest-France que l’arrêt de la production en Vendée entraînerait la suppression potentielle de 125 postes sur les 145 que compte le site. D’après la communication, la production sera transférée en Auvergne, à Abrest (Allier) où est localisé le siège social (283 salariés). Ici, des créations de postes seraient envisagées, le constructeur automobile précisant que certaines activités seront maintenues à Boufféré comme le marketing, la communication ou encore les achats. Il confirme également que des mesures d’accompagnement seront mises en place à destination des salariés concernés par ce plan de restructuration.