Philippe Rosso œuvre toujours seul dans son garage du Fenouiller. Mais cela pourrait changer; Car 2024 pourrait marquer une nouvelle étape : « Soit j’intègre des compétences, soit je sous-traite en faisant appel à un Esat pour la partie textile. »
Deux ans et demi après la création de sa start-up MyBac et le lancement de trois gammes (Cosy, Authentique et Origine), l’entrepreneur vendéen assure que ses produits, dont le prix varie de 29 à 450 € TTC, reçoivent un très bon accueil. Ils ont pour particularité d’avoir une réserve d’eau pouvant atteindre une quinzaine de litres, permettant d’« arroser trois à quatre fois moins qu’un bac classique et donc d’économiser 60 % d’eau en moyenne ». Ce procédé, sur lequel il a travaillé avec son associé Philippe Leboeuf (10 % des parts) est breveté.
L’entreprise qui ciblait jusqu’alors les particuliers, via son site de vente en ligne, les pépinières ou encore les jardineries, envisage à présent de s’adresser aux entreprises qui souhaitent végétaliser leurs locaux. Pour cela, elle compte sur sa gamme Cosy, lancée début 2023 et fabriquée à partir des toiles nautiques upcyclées (chutes neuves récupérées auprès de partenaires industriels vendéens), « un matériau anti-UV et antifongique, durable en extérieur ». Pour s’adapter à cette clientèle, l’offre va intégrer dès l’année prochaine des bacs de plus grandes dimensions avec des réserves allant jusqu’à 22 litres d’eau, en sus de modèles réalisés sur-mesure.
Autre nouveauté : Philippe Rosso prévoit d’activer à compter de février prochain une option sur la boutique en ligne “avec ou sans montage“ pour optimiser les emballages.
D’après le fondateur, 350 produits ont été écoulés sur l’exercice 2023 clos en octobre dernier (contre 150 sur le précédent exercice). Il espère tripler son chiffre d’affaires l’année prochaine pour atteindre 100 000 € (contre 35 000 € cette année).