Sur son site de 8 500 m2, l’entreprise Interplume traite, lave, stérilise et trie des plumes et duvets issus des abattoirs de canards situés dans l’Ouest de la France et plus largement dans l’Union européenne. Une matière ensuite revendue à une entreprise bretonne spécialisée dans la chimie fine, des industriels de la literie haut de gamme ou encore du prêt-à-porter (marques de luxe). Cette activité est désormais complétée avec le recyclage des couettes en plume et duvet. Une diversification qui vient répondre à la demande de son plus gros client depuis quinze ans, la société norvégienne Norvigroup.
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Pour cela, Interplume a dû s’équiper d’une nouvelle machine importée du Japon avant d’être adaptée aux normes européennes. Le Vendéen a aussi poussé les murs. « Nous avons réalisé une extension de 130 m2. Soit un investissement total compris entre 300 et 350 k€ », indique son président Jean-Philippe Catusse. Une personne a également été recrutée en CDI. « En 2025, cette activité va peser 5 % dans le volume d’affaires de l’entreprise, qui pourrait atteindre 12 M€. Et l’objectif est de générer 20 % de CA supplémentaire dans les cinq ans à venir. » Depuis la mise en route de cette machine, l’entreprise dit avoir recyclé une quinzaine de tonnes de couettes venues de Norvège. « Nous visons 30 à 40 tonnes l’année prochaine. » Si ce volume continue d’augmenter, Interplume pourrait faire l’acquisition d’une seconde machine.