Parmi celles-ci, la start-up développe depuis trois ans un système de frigo connecté basé sur la technologie RFID. « Il s’agit d’un filament métallique avec une micro-puce contenant plusieurs informations sur un produit », explique Cédric Michon, son directeur des opérations. « Cela peut être sa nature, sa date de péremption, sa valeur… ». Il ajoute : « Un frigo connecté, ce n’est rien de plus qu’un mini-entrepôt en fin de compte. Nous intervenons sur l’ensemble des flux à l’aide de logiciels pour administrer le frigo, les comptes utilisateurs, etc. Nous développons enfin des applications tablette et mobile, personnalisables pour chacun de nos clients ». Un secteur d’avenir disputé par quatre acteurs principaux, dont Innlog.
« Tous les autres frigos connectés du marché sont forcément des marques blanches », assure Cédric Michon. Une stratégie pour laquelle le Vendéen a opté également, après avoir testé sa solution sur un premier client. « Il s’agit d’Ozon, une cantine connectée pour les salariés, basée à Nantes », précise-t-il. La jeune pousse vise le déploiement de 300 à 400 frigos connectés d’ici trois ans, auprès d’une cible professionnelle, type CHR, traiteurs ou tout acteur souhaitant se lancer en « pure player ». Innlog, qui emploie 66 personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 M€ en 2021.