Si les années post-Covid ont dû faire face à la flambée des prix et à un boom de la demande immobilière — en particulier à Nantes, dans le cœur de La Baule et sur le littoral — le secteur a connu dès l’été 2022 un fort ralentissement.
Les raisons de cette contraction du marché sont multiples :
- L’explosion des taux d’intérêt, passant de 1 % à plus de 4 % en trois ans
Le taux moyen pour un prêt sur vingt-cinq ans a dépassé 4 % début 2024, contre 1,2 % en 2021. Cela a mécaniquement réduit la capacité de financement des ménages de 20 à 30 %. Si en 2021, un couple dont les revenus sont de 4 000 €/mois pouvait emprunter environ 300 000 €, en 2024, avec les nouveaux taux, leur capacité d’emprunt chute à 230 000 €. Soit un effondrement de leur budget. - Le durcissement des conditions d’octroi des crédits
Les banques sont plus prudentes et exigent des apports conséquents, surtout pour les primo-accédants. Les profils sans CDI, ou avec des charges de crédit existantes, sont souvent exclus du marché. - Une inflation persistante
La guerre en Ukraine a contribué de manière significative à l’inflation en France, surtout à partir de 2022, laquelle a entraîné la baisse du pouvoir d’achat des ménages. - L’impact de la transition énergétique sur les biens les plus anciens
La loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 a nécessairement eu un impact sur le secteur. Les biens classés F ou G au diagnostic de perf…