Ce projet radical vise à graver la Déclaration de 1948 sur la peau de 6 773 individus à travers le monde, une lettre à la fois. Les tatouages, mesurant 1 cm de côté, seront réalisés par des tatoueurs nantais bénévoles, guidés par le studio La Rose à Georgette. Les candidats au tatouage, âgés de plus de 18 ans, doivent soumettre en ligne leur motivation pour expliquer ce que les droits humains représentent pour eux. Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 7 septembre, mais les non-sélectionnés peuvent tenter leur chance sur place les jours de l’événement.
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Sander Van Bussel, qui documente les histoires personnelles des participants, met en avant la pertinence de cette initiative dans une société marquée par la polarisation et la fracture sociale. « La Déclaration universelle des droits de l’homme, créée en 1948 pour protéger l’humanité des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, demeure un symbole puissant. Avec ce projet, nous voulons raviver cet espoir et renforcer la solidarité », affirme-t-il.
Chaque participant sera photographié par Van Bussel, et les images seront publiées sur le site de Human Rights Tattoo, rejoignant ainsi une communauté planétaire de 5 193 personnes venues de 77 pays, toutes unies par ce message d’égalité et de dignité. Le tarif des tatouages est libre et la lettre marquée sera attribuée au hasard.
Pour plus d’informations : La Rose à Georgette à hello@laroseageorgette.fr ou rendez-vous sur le site de Human Rights Tattoo : Humanrightstattoo.org.
