Trois ans après votre arrivée en Vendée, comment définiriez-vous l’économie locale ?
J’ai découvert une économie très dynamique et résiliente. Cette force, la Vendée la puise d’abord dans son tissu industriel dense et diversifié, l’un des plus importants du pays. C’est aussi le premier département pour l’hôtellerie de plein air, avec un tourisme porté par de grands événements comme le Vendée Globe ou le Puy du Fou, véritable locomotive qui fait vivre tout un Bocage. Au-delà de ce panorama singulier, il y a une vraie solidarité entre les acteurs économiques, avec des dirigeants et des salariés vendéens très impliqués, pour qui la valeur travail a beaucoup de sens. Pour moi, c’est un territoire attractif qui se caractérise par sa capacité à rebondir, même si le secteur du bâtiment souffre particulièrement en ce moment. J’en profite d’ailleurs pour rappeler que l’État est là pour accompagner les entreprises vendéennes face aux difficultés et pour faciliter certaines opérations.
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Comment ? De quels outils disposez-vous ?
Le premier, c’est le Comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises. Placé sous mon autorité, le Codefi Vendée réunit plusieurs services locaux de l’État : la direction des finances publiques (DGFIP), la direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS), l’Urssaf ou encore la Banque de France. Il s’adresse aux entreprises de moins de quatre cents salariés qui rencontrent des problèmes…