« C’est l’aboutissement d’un long chemin », lâche Benoît Chaigneau, fondateur de Distiloire. Créée en 2017 à Saint-Mars-de-Coutais (44) et ayant déménagé à Sucé-sur-Erdre à l’été 2024, la distillerie avait depuis sa naissance l’ambition de créer le premier whisky de Loire-Atlantique. « C’était vraiment mon objectif premier », confirme l’ancien maître de chai. « Nous y sommes enfin arrivés et sans renier nos valeurs : la qualité, l’artisanat, le bio et l’ancrage local. »
Édité à seulement huit cent trente-six bouteilles, ce premier lot de « single malt » ligérien ouvre une nouvelle page pour la distillerie. « Nous allons continuer à le commercialiser en lots limités les trois premières années avant de monter en puissance », poursuit le créateur de cette entreprise qui a réalisé 300 000 euros de chiffre d’affaires en 2024. « À terme, l’objectif est qu’il devienne notre produit phare, car le whisky constitue la plus grosse demande actuellement sur le marché des spiritueux. » Effectivement, les Français en sont les plus gros consommateurs au monde avec 2,15 litres consommés en moyenne par personne et par an, selon une étude réalisée par Bonial en 2025.
Proposé en vente directe le jeudi à la distillerie au tarif de 65 euros la bouteille, ce whisky est également « disponible dans notre réseau de commerces partenaires : cavistes, épiceries fines, bars et restaurants ». Sa commercialisation démarre sur les chapeaux de roues. Pour le dirigeant, cela s’explique « par les retours très positifs des premières dégustations, mais également par la centaine de bouteilles qui avait été réservée par nos clients habitués ».
Pour ce qui est de l’avenir, l’entreprise qui s’est fait connaître avec son gin, son rhum et son pastis, travaille désormais à la distillation d’une eau-de-vie « réalisée à partir de vins de Loire ». Si tout se déroule comme prévu, elle devrait être commercialisée « d’ici à deux ou trois ans », annonce Benoît Chaigneau.
Pour rappel, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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