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[ Démographie ] La Loire-Atlantique toujours locomotive de la Région

La Loire-Atlantique confirme, avec les derniers chiffres publiés par l’INSEE fin décembre 2020, sa position de locomotive de la région, avec 1 412 502 habitants au 1er janvier 2018, en gagnant 16 745 entre 2013 et 2018. Et au sein de celle-ci, c’est Nantes métropole qui tire le département.

Démographie Loire-Atlantique

© Shutterstock

Le département génère 69% du gain de la population des Pays de la Loire, alors qu’il rassemble seulement 37% de ses résidents, gagnant 83 730 habitants entre 2013 et 2018, soit l’équivalent des communes de Saint-Herblain, Orvault et Pontchâteau réunies.

Avec 47 075 habitants supplémentaires durant la même période, la métropole nantaise atteint les 656 275 habitants. La Loire-Atlantique se place ainsi en troisième position des plus fortes croissances démographiques, juste derrière la Gironde et la Haute-Garonne.

Le département est le seul de la région des Pays de la Loire (3 781 420 personnes) à ne pas être touché par un ralentissement démographique. La Vendée avec 0,7% de croissance par an voit en effet sa progression marquer le pas.

« Toutes les intercommunalités de la Loire-Atlantique concourent positivement à la croissance de la population ligérienne. La croissance démographique est au moins deux fois supérieure à la moyenne régionale dans la communauté de communes d’Erdre et Gesvres, la communauté d’agglomération de Pornic Agglo Pays de Retz, la communauté de communes Estuaire et Sillon et Nantes Métropole », constate l’Insee dont les spécialistes relèvent une augmentation de la population plus localisée que par le passé.

La seule commune de Nantes gagne 21 420 habitants, soit 45% de la hausse enregistrée par le département, accompagnée dans cette dynamique par Rezé (+2 800 habitants), Saint-Herblain (+2 568 habitants), Vertou (+2 012 habitants),

Saint-Sébastien-sur-Loire (+ 1 775 habitants), Thouaré-sur-Loire (+1 510) ou Sautron qui, avec 1 485 habitants supplémentaires, enregistre une progression de 3,9% de sa population, la plus forte du département. Nantes Métropole connaît une progression de plus de 10 000 habitants par an.

Saint-Nazaire, quant à elle, enregistre un gain de 2 106 habitants, soit une progression de 0,6% en quatre ans.

 

Des dynamiques démographiques départementales variées
Population 2018 et évolution annuelle moyenne entre 2013 et 2018

PLUS AU SUD QU’AU NORD

Si on observe la carte du département, l’essentiel des augmentations importantes se situent dans sa moitié sud en comprenant Nantes et Saint-Nazaire, avec un focus sur les communes entre Nantes et Pornic (+ 1 282 habitants, +1,7%).

Sur le littoral, outre Pornic, se sont encore les communes du sud Loire qui progressent, comme Saint-Michel-Chef- Chef, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz ou Sainte-Pazanne alors que le littoral nord Loire est paradoxalement en baisse.

BAISSE AU POULIGUEN

Comme Batz-sur-Mer (-343 habitants) ou Le Pouliguen, qui perd 502 habitants, soit une baisse de 2,3% (le record de Loire-Atlantique) sur quatre ans, passant à 4 145 habitants. Vieillissement de la population, constructions de nouveaux logements marquant le pas ? Les causes précises de ce phénomène restent à cerner.

Au nord du département plusieurs communes voient également leur population diminuer, comme Sions-les-Mines, Soulvache, Feré, Avessac, Issé, la Chapelle-Glain, Le Pin…

Châteaubriant enraye la baisse avec une légère progression de 0,2% entre 2013 et 2018.

LES SABLES D’OLONNE EN HAUSSE

Pour sa part, la Vendée contribue pour 20% au gain de population des Pays de la Loire, alors qu’elle constitue 18% de ses résidents. Elle gagne 24 485 nouveaux habitants en quatre ans, l’équivalent de communes comme Montaigu et Soullans réunies.

L’agglomération des Sables-d’Olonne se distingue en gagnant deux fois plus d’habitants que lors de la précédente période.

De manière générale, les communes en croissance démographique en Vendée se situent sur une large bande littorale entre Notre-Dame-de-Monts et La Tranche-sur-Mer. Les communes gagnant le plus d’habitants entre 2013 et 2018 sont Les Sables-d’Olonne (+ 2 210), La Roche-sur-Yon (+ 2 035) et Challans (+ 1 395). Deux communautés de communes, Pays de Fontenay-Vendée et l’Île de Noirmoutier qui perdaient déjà des habitants lors de la période précédente sont toujours en baisse. Fontenay-le-Comte enregistre la plus forte baisse, perdant 345 habitants.

LE MAINE-ET-LOIRE STABLE

Le dynamisme démographique du Maine-et-Loire est quant à lui jugé « modéré » par l’Insee. S’il rassemble 22% des résidents de la région avec 815 885 personnes, il contribue pour seulement 13% à l’augmentation de la population régionale. La progression est de 0,4% en moyenne chaque année. Ce rythme moins soutenu que celui de la région, est néanmoins équivalent à celui de la France métropolitaine. La croissance démographique est portée par la métropole d’Angers, les intercommunalités à proximité de la métropole angevine et le Choletais.

 

Une dynamique démographique plus localisée
Évolution de la population par intercommunalité sur les périodes 2008-2013 et 2013-2018

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