En France, selon l’Ademe, l’agence pour l’environnement, les transports sont responsables de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). De son côté, le ministère de la Transition écologique indique que 74 % des actifs utilisent quotidiennement la voiture pour se rendre à leur travail, 16 % optent pour les transports en commun, 8 % privilégient la marche ou le vélo et 2 % préfèrent le deux-roues motorisé[1]. Dès lors, on comprend pourquoi le développement des mobilités durables pour les trajets domicile – travail est un enjeu sociétal majeur, dans lequel les entreprises et les collectivités ont un rôle de premier plan à jouer. Ceci est d’autant plus vrai que, dans un contexte de recrutement sous tension, la mobilité bas-carbone peut constituer un facteur d’attractivité. Quels sont les leviers identifiés pour en développer les usages ? Éléments de réponse lors d’une table ronde organisée dans le cadre du 10e Vendée Énergie Tour.
Favoriser l’usage du vélo
Classique ou à assistance électrique, le vélo a tous les atouts pour rendre la mobilité bas-carbone désirable auprès des actifs. Du côté des Sables d’Olonne, l’agglomération vient ainsi de proposer à ses 1 200 agents un prêt gratuit de vélo, entretien compris, pour tous leurs déplacements. Seule condition : l’utiliser a minima 100 jours par an. Un quart se sont montrés intéressés : la distribution est en cours. « Nous voulions d’abord être un employeur exemplaire avant de dupliquer cette action auprès des…