UN FUTUR TRAITEMENT XENOTHERA ?
La société créée à Nantes en 2014 avait lancé un programme coronavirus après les épidémies de Sras et Mers*. « Nous savions que les sociétés occidentales risquaient d’être affectées par une pandémie », explique Odile Duvaux sa présidente. Mais après des difficultés avec l’institut Pasteur, la société a mis ces recherches de côté pour se concentrer sur des produits
pharmaceutiques. « Avec le retour d’un coronavirus en janvier, on s’est remis sur le dossier, avec des contacts à Hong Kong. » Leur projet ? Un traitement à base d’anticorps polyclonaux protecteurs, similaires à la réponse naturelle de l’homme. « C’était une grosse prise de risque. Avec des questionnements sur comment investir, sur quoi, pour combien de temps…
Est-ce qu’on arrivera après la bataille ? », expose Odile Duvaux. La biotech de seulement huit personnes avait lancé fin mars un appel aux dons qui lui a permis de récolter 112 000 €. Elle a également obtenu 200 000€ de la Région et le même montant de Nantes Métropole. Cerise sur le gâteau, Xenothera vient de recevoir le soutien de l’État à hauteur de 2,3M€ via Bpifrance ainsi qu’une subvention de 2,1 M€ de l’Union européenne et une levée de fonds de 2,8 M€ de ses actionnaires.
Avec ces soutiens, la société va lancer un premier essai clinique fin juin. Il devrait êt…