Fondée en 2010 par Bertrand Lepineau, la société Cash and Repair s’est imposée comme un acteur majeur en France. Avec soixante-dix salariés et un réseau national en pleine expansion – bientôt quarante franchisés – l’entreprise (CA non communiqué) multiplie les innovations pour optimiser le cycle de vie des smartphones. Dernière en date : la Grad’Box, une solution qui standardise l’évaluation esthétique des appareils.
Grâce à une intelligence artificielle issue du savoir-faire développé pour BoBee, son robot de démantèlement de smartphones, la Grad’Box analyse en quelques secondes les six faces d’un téléphone et lui attribue une note. « Lors d’un test sur cinq cents téléphones, 60 % avaient été évalués différemment par nos experts. Il fallait un outil fiable et objectif », explique Bertrand Lepineau. L’enjeu est de taille : un grading précis influence directement la valeur de revente des appareils et sécurise les transactions.

La Grad’Box imaginée par Cash and Repair @CASH AND REPAIR
L’outil intègre un système d’argus qui estime automatiquement le prix d’achat et de vente. Autre atout pour les reconditionneurs : la possibilité de fournir à leurs clients des photos certifiées des smartphones. Présentée au salon MWC, la Grad’Box aurait rencontré un succès notable. « 95 % de nos prospects étaient européens ou américains. L’internationalisation devient une évidence pour nous », souligne Bertrand Lepineau. Avec cette avancée technologique, Cash and Repair entend structurer le marché du reconditionné et accélérer son expansion.
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