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Beneteau : un chiffre d’affaires 2024 en recul mais supérieur aux prévisions

Le groupe vendéen Beneteau clôture 2024 avec un chiffre d’affaires de 1,03 Md€. Un résultat en retrait de près de 30 % sur un an mais supérieur aux prévisions. Un rebond est attendu en 2025, porté par une offre élargie et la stabilisation des stocks.

Bruno Thivoyon, directeur général du groupe vendéen Beneteau. BENJAMIN LACHENAL - IJ

Depuis son siège de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le Vendéen Beneteau vient de livrer ses derniers résultats pour 2024. Au quatrième trimestre, les ventes du groupe nautique ont atteint 298,3 M€, en retrait de 17,2 %, dépassant néanmoins les dernières prévisions. Dans le détail, l’activité moteur a limité son recul à 2 %, tandis que l’activité voile a chuté de 29 %, impactée par la baisse de la demande en multicoques (-16 %).

Sur l’ensemble de l’exercice, Beneteau a enregistré un chiffre d’affaires de 1,03 Md€, en repli de 29,4 % par rapport à 2023, une année record. Cette baisse des ventes s’explique principalement par la réduction des stocks des concessionnaires. Dans ce contexte, le groupe mise sur une « marge opérationnelle courante sensiblement supérieure aux dernières prévisions, comprise entre 4 et 6 % ».


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Un impact variable selon les segments

L’activité voile, représentant 49 % des ventes de bateaux, a baissé de 26,5 % sur un an. Hors effet de variation des stocks, ce recul provient de la normalisation du marché des multicoques et du ralentissement de la demande en monocoques, en particulier à destination des loueurs professionnels.

Quant à l’activité moteur, elle recule de 32,5 %, impactée par l’effet de variation des stocks chez les concessionnaires. À l’inverse, les ventes aux clients finaux ont progressé de 4 %. Les segments du Dayboating (unité moteur de moins de 14 mètres) tirent aussi leur épingle du jeu. La montée en gamme des marques européennes a en effet permis de compenser la réduction de la demande finale de petites unités.

L’année 2025 s’annonce contrastée avec un premier semestre toujours impacté par le déstockage des concessionnaires et la baisse du marché des multicoques. Cependant, l’industriel vendéen estime que le second semestre devrait marquer un redémarrage grâce à l’introduction de nouveaux modèles et à la stabilisation des stocks.

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