Du Mexique au Guatemala, en passant par le Cameroun et la Corée, l’exposition dévoile une palette de coutumes aussi variées que fascinantes. Dans les villages mexicains, les morts sont fêtés avec joie, tandis qu’au Guatemala, d’immenses cerfs-volants s’élèvent vers le ciel en leur hommage. Dans les hauts plateaux de Madagascar, les corps des défunts sont exhumés périodiquement pour être revêtus de nouveaux linceuls et célébrés dans des danses rituelles.
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Des cimetières, lieux de mémoire et d’art
Les photographies de Jean-Michel Nicolau et Jean-Claude Garnier figent des cimetières du monde entier, véritables œuvres d’art à ciel ouvert. Des mausolées grandioses de Staglieno à Gênes aux sépultures plus modestes des cimetières indiens, ces lieux témoignent de la diversité des croyances et des pratiques mortuaires. En Indonésie, les Toraja conservent les corps de leurs défunts pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, avant de les enterrer dans des grottes. Chez les Fang et les Bakota, populations forestières du Gabon, le culte des ancêtres est omniprésent, et les masques funéraires jouent un rôle central dans les cérémonies.
Cette exposition n’a pas pour but de juger les différentes pratiques funéraires, mais plutôt de les faire connaître et de favoriser le dialogue entre les cultures. Des associations telles que Comal, Armadillo, Muvacan, Pays de la Loire Cameroun et Printemps coréen ont participé aux installations et aux conférences, tables rondes et animations parallèles.
Mort et rites funéraires
Jusqu’au 3 novembre 2024
Espace Cosmopolis
18, rue Scribe — Nantes
Entrée libre