« J’ai commencé la première année d’activité seule, avec un bout de code et 37 clients, explique Nadine Pubert, la dirigeante d’ Aimcia. À la base, je suis analyste programmeur, pas entrepreneure. Je me suis laissée les cinq premières années pour savoir si j’étais capable de gérer une entreprise. À l’époque, j’avais du mal à assumer ma légitimité et suivais un développement artisanal plutôt raisonné. En 2016, l’entreprise se résumait à un service client de six personnes et j’étais toujours seule à travailler sur le produit. Je programmais la nuit, gérait la société le jour… Cela fonctionnait : on est passé de 15 clients par an à 50, mais je voyais bien que mon business n’était pas pérenne et qu’il fallait le structurer. Aujourd’hui, nous sommes 15 collaborateurs. Entretemps, j’ai recruté une équipe technique de six personnes à qui j’ai confié la réécriture complète du produit. On a tout changé : le code, la technologie, le modèle économique… On a sorti le nouveau produit l’année dernière et nous sommes en train d’achever la migration de nos 530 clients en vue d’attaquer la dématérialisation des factures sur les deux à trois prochaines années. »
L’entreprise, qui a réalisé un CA 2022 de 600 k€, est le troisième logiciel au niveau national dans ce domaine de compétences.