Voilà plus de cinq ans qu’Aigredoux trie ses déchets, deux ans qu’elle a opté pour l’éclairage à Led et fait don de ses chutes de tissus, en provenance d’Italie et de France, à des associations. Aigredoux fait dans le sur-mesure pour produire du linge de maison haut de gamme et luxe pour des clients BtoB (décorateurs et architectes d’intérieur). Ses produits sont également distribués via une dizaine de boutiques, principalement en Europe (Paris, Monaco, Cannes…). Prochaine étape dans sa démarche vertueuse : l’installation de 21 panneaux photovoltaïques (soit 36 m2) sur le toit de son bâtiment dans une logique d’autoconsommation. Un projet qui devrait se concrétiser au printemps prochain. Pourquoi ce choix ? « Tout d’abord par conviction personnelle. Utiliser de l’énergie décarbonée est un moyen de faire un geste en faveur de l’environnement et d’apporter une compensation sachant que nous équipons des yachts, gros émetteurs de CO2 », répond son dirigeant Amaury Perocheau. Ce projet vise aussi à répondre à la hausse des coûts de l’énergie. « Nos machines de couture ne consomment pas énormément d’électricité. Malgré tout, notre facture a augmenté de 15 % en un an. Faire le choix de l’autoconsommation solaire va ainsi permettre à la TPE de couvrir quasi 100 % de ses besoins en énergie. « Nous consommons environ 11 600 kilowatts par an et ces panneaux vont produire 10 300 kilowatts. La surproduction sera, elle, revendue. En me basant sur les prix de l’électricité de décembre, nous devrions réaliser une économie annuelle de 1 800 €. » Ce projet, qui se chiffre quant à lui à 18 500 €, va bénéficier d’un coup de pouce financier, via une prime de l’État, de plus de 3 200 €.
Fondée en 2006 à Saint-Jean-de-Monts, Aigredoux emploie sept collaborateurs et enregistre 850 k€ de CA sur l’exercice 2023. L’export représente quant à lui plus de 40 %. Un volume voué à augmenter.