Le chantier de la nouvelle usine d’Atos à Angers se poursuit. Avec une surface de 20 000 m², le projet de construction, piloté par Alter Cités, s’étale sur plusieurs phases avec une première livraison prévue pour mi-2025, permettant une mise en service opérationnelle en fin d’année. La seconde phase sera finalisée en 2027. Ce projet qui représente un investissement de plus de 60 millions d’euros, mobilise notamment l’expertise de trois filiales du groupe Acieo, dont le siège est en Mayenne, pour la réalisation de trois lots sur dix.
Basés à Guérande, les Ateliers David se chargent de la réalisation de près de 10 000 m² de bardage, Serru établie à Château-Gontier déploie son savoir-faire en menuiseries extérieures avec 2 000 m² de murs-rideaux et 500 m² de châssis, et SEB Foucault également dotée d’un site en Mayenne assure quant à elle l’étanchéité du bâtiment. « Notre participation à ce projet témoigne de la synergie entre nos filiales et de notre capacité à répondre à des défis techniques majeurs », déclare Cyril Millereau, le président du groupe qui revendique 110 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 480 collaborateurs.
Un positionnement en faveur d’une construction durable
Ce projet est aussi l’occasion pour Acieo de mettre en œuvre sa vision d’une construction durable alors qu’il renforce son engagement en faveur de la réduction de son empreinte carbone. Le groupe annonce d’ailleurs une réduction de 5,5 % de ses émissions directes de gaz à effet de serre entre 2022 et 2024 quand sa trajectoire prévoit une baisse de 3 % par an jusqu’en 2030. Ces résultats sont le fruit de diverses initiatives engagées, à commencer par la suppression de l’utilisation du gaz chez Serru et l’optimisation des cycles de chauffage de la cabine de thermolaquage des Ateliers David. De quoi économiser 75 tonnes équivalent CO2. Le groupe s’est également engagé dans l’électrification de sa flotte automobile, contribuant à une baisse de 45 tonnes équivalent CO2. Dans la continuité de cette démarche, Acieo va désormais s’atteler à analyser ses émissions indirectes liées aux achats, à la sous-traitance et aux investissements. À date, l’objectif est d’« identifier de nouveaux leviers d’optimisation pour aller encore plus loin dans la réduction de notre empreinte carbone ».
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