Impacté par la grippe aviaire, Galliance (865 M€ de CA 2022) a subi une perte de volumes de 25 % l’an passé. Malgré ce contexte, le pôle Volaille de la coopérative Terrena continue d’investir. Il a notamment injecté 43 M€ dans un nouvel abattoir à Ancenis, sur la même zone industrielle que son ancien site, voué à être démantelé d’ici à la fin de l’année. Cette nouvelle usine qui s’étend sur 17 000 m² constitue « un outil fondamental de la reconquête de parts de marché », précise le groupe.
Sa capacité de production a été portée à 550 000 poulets par semaine, soit une hausse de 30 % comparée à l’ancien abattoir. Il vise à soutenir le développement des filières différenciées (Bio, Label Rouge et sous signe de qualité) qui représentent aujourd’hui plus d’un tiers des ventes de volailles de Galliance.
D’après le groupe, ce nouveau site, qui vient en complément de l’abattoir de Nueil-les-Aubiers (79), est doté de choix technologiques « de dernière génération ». Parmi ces innovations figurent un quai d’attente des volailles fermé et ventilé et un tunnel d’anesthésie au CO₂ qui remplace l’anesthésie électrique. « Grâce à ces équipements, Galliance sera en mesure de commercialiser des produits de volaille répondant aux exigences du référentiel de l’European Chicken Commitment », précise l’entreprise. De même, le refroidissement en ligne et la robotisation visent à améliorer la performance globale (qualité, rendement, taux de service). De plus, le site a été axé sur l’optimisation des conditions de travail. D’après le groupe, tous les postes de travail ont été revus afin de réduire les gestes répétitifs, d’être ergonomiques et de les faire évoluer vers plus de pilotage de process et moins de manipulations.
Cet investissement s’accompagne de recrutements. Galliance, qui emploie 260 salariés, annonce l’embauche de 75 personnes en CDI (production, logistique, techniciens de maintenance) en 2023.