Le tourisme de proximité en Loire-Atlantique a été fort et intense, au prix de beaucoup d’efforts des professionnels, résume Bernard Lebeau, vice-président au développement économique de proximité et au tourisme pour le Département. Même si les séjours ont été plus courts, il y a eu un fort rattrapage. Ce n’est pas forcément du plus par rapport à 2019, mais cela laisse en présager pour 2021. Nous sommes devenus la sixième destination en France en termes de nuitées, alors que nous étions neuvièmes en 2015 », poursuit-il. Ce qui a « sauvé » sans doute le département ? Le fait de n’accueillir habituellement que 10% d’étrangers. Le territoire a donc été moins touché par leur absence, vite comblée par les touristes nationaux. Et la bonne météo a donné un coup de pouce.
Dans le détail, Bernard Lebeau indique que « la Loire-Atlantique a bénéficié encore plus cette année d’une clientèle de proximité, pour 25 à 30% des Pays de la Loire et des touristes des régions limitrophes, encore plus fidèles que les années précédentes ». Le bassin parisien a, pour sa part, contribué à hauteur de 20%. « Cette clientèle a en partie compensé la clientèle étrangère, importante pour le tourisme urbain et le littoral ».
Quelles ont été les préférences des touristes ? La pratique du vélo et les activités nautiques, dans le deuxième département d’eau en France après les Bouches-du-Rhône, ont renco…