Encouragé par le dynamisme du tissu industriel local, cet Ingénieur de formation et ancien salarié du groupe Atlantic, commercialise ses montres en ligne depuis 2022. « On est capables d’usiner beaucoup de choses sur le territoire : des pièces à destination de l’aérospatial, du nautique, du ferroviaire mais on ne fait pas de « microtechnique ». Si l’on peut faire des pièces qui vont sur des fusées alors on peut bien faire des montres vendéennes, plaisante-t-il. Je me suis lancé dans l’aventure entrepreneuriale avec une ambition forte : déplacer le barycentre de horlogerie dans l’Ouest de la France ».
Assemblée en Vendée la première gamme de montres Voron poursuit une logique de relocalisation de la fabrication avec le temps. « Il est difficile pour une jeune marque d’afficher la promesse du made in France dès le départ sans des investissements et une communication puissante. En achetant une montre Voron, on participe à ce que la prochaine gamme puisse avoir une partie manufacturée en Vendée, puis une autre, jusqu’à atteindre le 100%. En associant nos clients, on vit une aventure collective qui a du sens. En parallèle, je développe un modèle de création sur-mesure où le client est partie prenante dans les choix des matériaux et opère lui-même les arbitrages ».
Le dirigeant, qui a vendu une quarantaine de montres en direct en 2022, souhaite développer des partenariats de distribution cette année. « Une première boutique à Aizenay propose déjà nos produits. À nous maintenant d’intensifier la visibilité sur les réseaux sociaux et l’implantation de la marque sur le territoire ».
