« Nous avions besoin de plus de place pour faire face à la demande. Le prix du mètre carré étant beaucoup moins cher en province qu’à Paris, on s’est dit que c’était l’occasion d’aller s’installer ailleurs. Le choix de la Vendée s’est imposé de lui-même parce que nos grands-parents étaient originaires du département », explique Thibault Oger, président de Vkard. Son frère, Nicolas Oger directeur des opérations, a ainsi racheté la maison familiale. Le montant de l’investissement pour l’aménagement et l’équipement des locaux, comprenant l’achat de quatre machines neuves, s’élève à 100 k€. D’une superficie d’environ 60 m², ce nouvel atelier va permettre à Vkard de tripler sa capacité de production. Trois embauches sont prévues d’ici fin 2023. L’atelier parisien sera lui conservé « pour les commandes spéciales, et pour échanger rapidement avec nos clients qui, pour la plupart, sont basés en Île-de-France », précise Thibault Oger.
Ressemblant à une carte de crédit, la Vkard permet de partager instantanément ses coordonnées sur le smartphone de son interlocuteur, grâce au sans contact ou un QR code. Les données peuvent par la suite être modifiées rapidement via un logiciel en ligne. « Notre volonté est d’offrir aux entreprises un outil de gestion facile d’utilisation ainsi qu’une solution plus écologique que les traditionnelles cartes de visites en papier ». Personnalisable, la Vkard vendue à partir de 29 € HT l’unité, est disponible en plusieurs matériaux, PVC, métal ou bambou. Un abonnement premium, comprenant des fonctionnalités supplémentaires, sera bientôt proposé.
En 2022, Vkard a produit un peu plus de 10 000 cartes pour environ 1 400 clients. La start-up qui n’a pas encore clôturé son premier exercice, a pour objectif d’atteindre un CA de 2 M€ fin 2023. Vkard ambitionne par ailleurs de s’ouvrir à l’international, en ciblant particulièrement l’Allemagne et l’Italie.
