Couverture du journal du 02/04/2025 Le nouveau magazine

Une nouvelle base de mer livrée à horizon 2026 aux Sables-d’Olonne

Vitrine du nautisme sablais depuis 1987, l’ancienne base de mer jugée vieillissante et en proie aux risques de submersion marine, a été détruite à l’automne 2024. Un nouvel équipement sera mis en service en octobre 2026, face à la grande plage des Sables-d’Olonne. L’investissement est porté à 4,6 millions d’euros.

L'esquisse de la future base de mer des Sables-d'Olonne. NOMADE ARCHITECTES

Un pan du patrimoine des sports nautiques aux Sables-d’Olonne a disparu du paysage. Sur les préconisations du Conseil du nautisme (acteurs du port ayant participé aux réflexions de Port Olona 2040), l’ancienne base de mer vulnérable aux risques de submersions marines a tiré sa révérence à l’automne 2024. À quelques encablures du chenal, en fin de remblais, le nouvel équipement est donc fortement attendu des férus d’activités nautiques. Géré par l’Institut Sports Océan, le site accueille chaque année mille licenciés de différents clubs, deux mille scolaires et trois mille pratiquants occasionnels.

Le cabinet Nomade Architectes mène depuis trois ans une réflexion sur le projet urbain. « Ces nouvelles infrastructures proposeront plus de 1 100 m² d’espaces mutualisés comprenant un accueil, des bureaux, une salle de réunion, un club-house, des vestiaires et un espace de stockage », précise Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne. En complément, 490 m² seront consacrés à la conservation du matériel des clubs nautiques locaux. À l’extérieur, 2 440 m² seront dédiés au stockage des embarcations et aux zones de stationnement.

Un site chauffé avec le nouveau réseau de thalassothermie

Cette nouvelle base de mer représente un investissement de 4,6 millions d’euros financé par la municipalité avec le soutien de la Région (152 000 euros) et du Département (195 700 euros). De son côté, l’État apporte sa contribution à hauteur de 612 000 euros via le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema).

Conçu dans une logique environnementale, le site sera chauffé avec le nouveau réseau de thalassothermie en cours d’installation. Il s’agira du premier équipement municipal chauffé grâce à l’eau de mer. « Son toit terrasse végétalisé et ses matériaux durables, comme la pierre calcaire et le bardage bois brûlé, renforcent son engagement écologique », complète l’édile. Côté calendrier, la reconstruction se poursuit jusqu’en décembre 2025, avant une phase finale dédiée aux équipements techniques et aux aménagements extérieurs. La livraison est prévue à l’automne 2026.