Atlanpole biothérapies fait partie des six pôles de compétitivité santé
que compte la France (avec Strasbourg, Paris, Lyon, Lille et Marseille).
Basé à Nantes, il couvre la région Pays de la Loire mais aussi la Bretagne, le Centre Val de Loire et la Normandie. Le pôle compte 200 adhérents
sur ces territoires, dont 93 en Loire-Atlantique.
Résolus à préparer « la médecine de demain », ces pôles de compétitivité santé ont dressé une cartographie des initiatives prises par des entreprises, des centres de recherche ou encore des associations pour lutter contre la pandémie de Covid-19. La carte sera actualisée au fur et à mesure pendant toute la durée de la crise. Recherche de vaccin, fabrication de respirateurs, mais aussi appli pour faire du sport, appels à dons, solution numérique pour orienter les patients selon leurs symptômes… Les Pays de la Loire en compte une cinquantaine.
« Nous avons voulu montrer que nous menons des actions communes, explique Florence Hallouin, directrice d’Atlanpole biothérapies.
Ainsi, en Loire-Atlantique, la biotech Xenothera cherche à développer une molécule pour renforcer le système immunitaire. De son côté, la start-up nantaise BiologBook a développé une solution pour organiser la prise
en charge des patients en fonction de leurs symptômes. Et DirectoSanté
a travaillé sur des dispositifs de télémédecine.
« La conscience collective sur ces questions s’était un peu perdue.
Nos pôles de compétitivité avaient alerté dès 2018* sur les risques de
ne plus être souverains en matière de santé. Nous devons conserver
nos filières industrielles, surtout pour les médicaments et les vaccins », plaide Florence Hallouin.
* Les présidents des pôles de compétitivité santé ont publié un appel le 5 juin 2018 dans le journal La Tribune, intitulé « Il est temps de faire de la France le pays européen des industries de santé ! ».