Créé au printemps par l’ex-ministre des Transports, Clément Beaune, le comité de l’aéroport Nantes Atlantique s’est réuni pour la deuxième fois le 9 septembre. L’occasion pour Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de région, et Emmanuel Mercenier, délégué ministériel, de partager avec les parlementaires, élus locaux, acteurs économiques et associatifs du territoire l’état d’avancement des décisions annoncées et des engagements pris lors du comité d’installation du 5 avril dernier.
Concernant les travaux d’urgence, dont le programme a été validé avant l’été entre l’État et l’exploitant, ils ont débuté et s’échelonneront jusqu’à fin 2025. Ils concernent la mise à niveau de l’infrastructure aéroportuaire, notamment sur les volets sûreté et accessibilité.
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Plusieurs candidats à la concession dont Vinci Airports
En vue d’une nouvelle concession, la procédure d’appel d’offres suit son cours. Les candidatures reçues fin mars ont été analysées par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et la liste de ceux admis à déposer une offre a été arrêtée fin juin. Si le nombre de candidats n’a pas été précisé, on sait d’ores et déjà que Vinci Airports, l’actuel concessionnaire, est en lice. La réception des offres devrait intervenir mi-2025 et le choix du concessionnaire courant 2026.
Le cahier des charges est d’ailleurs en cours de rédaction. Il associe étroitement les collectivités en s’appuyant sur un groupe de travail piloté par le délégué ministériel, qui s’est réuni à trois reprises avec les élus concernés. Ces échanges, en lien avec la Commission Nationale du débat public du 9 au 30 septembre, alimenteront le cahier des charges dont la transmission aux candidats est prévue d’ici la fin d’année.
Concernant l’épineux sujet du couvre-feu, les nouvelles modalités sont entrées en vigueur le 1er juin 2024 avec trois objectifs : améliorer la lisibilité de la règle, réduire le nombre de vols de nuit et accélérer l’instruction des manquements et la procédure de sanction qui s’y rapporte. Il est a priori, et selon le comité, de mieux en mieux respecté depuis cet été.
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À noter que l’action du fonds de compensation de Nantes Atlantique se poursuit. Ce dernier a instruit vingt-six dossiers de demande de délaissement depuis 2021 et permis l’acquisition de seize biens situés à proximité de l’aéroport. Des réflexions sont engagées avec les collectivités pour leur réutilisation.
D’autre part, depuis 2024, cent quatre-vingt-quatre dossiers d’aide à l’insonorisation, dont les plafonds ont été relevés de 25 %, ont fait l’objet d’un avis favorable. Un coup de pouce financier qui permet de réduire le reste à charge pour les propriétaires concernés.