La région est très artificialisée et continue de s’artificialiser plus qu’ailleurs. Les déplacements et l’habitat demeurent impactant pour l’environnement. Les baisses des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de consommation d’énergie sont insuffisantes au regard des objectifs environnementaux et la qualité de l’eau est très dégradée », relève, en préambule de son étude, l’Insee Pays de la Loire. Qui ajoute ce constat : les enjeux de développement durable ne sont pas homogènes au sein de la région, avec cinq profils de territoire différents.
LES ENJEUX LIÉS À L’HABITAT ET AUX MOBILITÉS
Tout d’abord, l’institut relève les enjeux liés à la pression foncière et à l’organisation des transports. Trois territoires sont particulièrement ciblés : les métropoles de Nantes, Angers et Le Mans. Ici, les enjeux environnementaux sont assez proches en raison d’une forte densité en emplois et habitants qui induit des problématiques pour se loger et se déplacer. Cependant, les enjeux liés à l’artificialisation des sols diffèrent avec une situation nantaise souvent plus favorable. S’agissant des territoires périurbains, en périphérie des villes, les enjeux sont davantage liés à la mobilité. Ici, les habitants travaillent plus souvent loin de leur domicile (17 km en moyenne contre 15 km en moyenne régionale) et ont davantage recours à leur voiture. Ce qui exerce une pression sur l’environnement (pollution). L’artificialisation des sols augmente, elle, plus que la population : +1 % contre +0,7 % par an de 2012 à 2017. Pour chaque…