En 2020, l’institut de statistiques a étudié les mouvements de la mortalité liée à l’épidémie lors de ses deux vagues au sein de chaque département. Les Pays de la Loire connaissent une surmortalité deux fois plus faible qu’en France métropolitaine. Bien moins touché que la plupart des autres régions, le territoire a enregistré 1 850 décès supplémentaires du 1er mars au 30 novembre 2020, soit 7% par rapport au nombre moyen de décès des années précédentes. La France métropolitaine connaît un surcroît de mortalité de 14% avec 483 070 personnes décédées.

© Insee, statistiques de l’état civil, fichier du 7 janvier 2021
Une analyse de chaque département
Sur la période du 1er mars au 30 novembre 2020, la surmortalité a davantage touché la Loire-Atlantique et la Mayenne qui atteignent +10% et +9% de décès par rapport au nombre moyen. Le Maine-et-Loire et la Sarthe enregistrent respectivement +7% et +6% tandis que la Vendée est le département le plus épargné avec +5%.

© Insee, statistiques de l’état civil, fichier du 7 janvier 2021
Une surmortalité importante à partir de 70 ans
C’est chez les personnes âgées que l’excédent de mortalité est le plus perceptible. Sue la même période, la surmortalité monte à +13% chez les personnes de 70 à 79 ans et à +10% chez celles de plus de 80 ans. En revanche, les décès diminuent auprès des personnes de moins de 60 ans. Pour expliquer cette baisse, l’institut réfléchit aux vertus collatérales des mesures sanitaires gouvernementales, à l’exemple de la raréfaction des accidents de la route.