Née en novembre 2015, l’entreprise Shopopop, à la tête du concept du cotransportage en France ou comment se faire livrer par des particuliers, a changé ses statuts. Les fondateurs ont fait le choix de devenir une société à mission, inscrivant un peu plus l’entité dans une démarche RSE. En créant la start-up, Johan Ricaut, cofondateur aux côtés d’Antoine Cheul, affirme vouloir être certain que « l’état d’esprit du début resterait le même » dix ans plus tard, avec pour objectif « d’avoir un impact social et environnemental fort ». Une évolution cohérente qui permet de « faire confiance à nos équipes (145 collaborateurs NDLR) dans leurs prises de décisions », assure Johan Ricaut.
En effet, ce nouveau statut impose aux entreprises certaines obligations qui permettent de suivre un cap clair. À la base de la loi Pacte, dont est tirée la qualité de société à mission, la publication au greffe d’une raison d’être. Pour Shopopop, celle de « s’engager pour une logistique plus attentive à la planète et à tous ceux qui l’habitent. » L’article 176 de la loi du 22 mai 2019 rappelle également que la société à mission doit se fixer « un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. » L’entreprise pointe trois grandes causes : sociale, environnementale et sociétale. Elle entend continuer à créer du lien entre les particuliers, permettant aussi d’augmenter son pouvoir d’achat. Sur le plan environnemental, les dirigeants souhaitent « réduire l’empreinte carbone des livraisons ». Enfin, Shopopop compte mettre à profit sa notoriété au titre des transitions socioécologiques de demain.
En croissance continue (+48 % en 2023, CA non communiqué), ce statut pourrait conférer à Shopopop une nouvelle légitimité auprès de ses partenaires. Et serait « un tremplin vers des labels plus internationaux », accordent les membres Shopopop.
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