L’occasion de revenir sur la naissance de la section CGPME à Saint-Nazaire en 1994, dont Jean-Claude Thiriet est à l’origine, mais aussi d’évoquer les temps forts des trois décennies qui ont suivi à travers le témoignage des présidents successifs : Marie-Renée Bordron (1996), Michel Fleury (1996-1999), Philippe Moreau (1999-2014), Christophe Desarthe (2014-2018), Jean-Luc Cadio (2018-2021) et Christophe Durand, l’actuel président.
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Soulignant que la section de Loire-Atlantique revendique désormais 450 adhérents, dont 144 mandataires, Christophe Durand a ensuite évoqué la situation actuelle et à venir : « On voit bien que tout ce qui était certitude hier est incertitude aujourd’hui. Tout ça devient anxiogène alors que l’économie a au contraire besoin de stabilité. Cette incertitude fait que les personnes physiques ne consomment plus. Les entreprises ne font pas mieux et cherchent à reporter leurs investissements. Malheureusement, nous subissons tous ce système en pleine mutation. Et force est de constater que l’instabilité politique risque de nous précipiter dans un gouffre ou une inconnue économique très angoissante. Pour résister, je défends le localisme : il faut qu’on travaille encore plus ensemble en achetant chez nos voisins du coin de la rue plutôt qu’à l’autre bout du monde. »
Le président de la CPME 44, Christophe Durand, aux côtés de Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général national de la CPME. NICOLAS LE PORT – IJ
Le mot de la fin est revenu au secrétaire général national de la CPME, qui a insisté sur l’importance « de remettre la valeur travail au cœur du débat public », avant de rappeler que « nos entreprises ont avant tout besoin de visibilité, lisibilité et stabilité pour que l’économie puisse repartir ».
