«C’est un plan de relance, il doit par définition être à effet le plus rapide possible et nos propositions doivent être concrètes et mises en œuvre le plus rapidement possible », assure Jacques Bodreau, président du Ceser, saisi sur le sujet du plan de relance régional par Christelle Morançais, présidente du Conseil régional. En un mois les conseillers du Ceser ont donc établi un document de 85 pages, pour vingt propositions, votées par 80% de l’assemblée.
REDONNER CONFIANCE ET ESPOIR
« La présidente de la Région, dans sa lettre de saisine, insiste sur le fait qu’après les mesures d’urgence, nous sommes dans un deuxième temps avec les mesures de relance, mais nous sommes toujours dans l’urgence. Le fil rouge de la démarche est de n’oublier personne, des chefs d’entreprise en situation difficile aux jeunes en décrochage qui arrivent au mauvais moment sur le marché de l’emploi, en passant par l’économie sociale et solidaire, les associations qui œuvrent dans la solidarité, les professions libérales. On s’aperçoit aujourd’hui que nous avons de multiples pans de la société concernés par l’impact de la crise. Il faut jouer sur tous les leviers qui permettent de n’oublier personne. Il faut redonner confiance et espoir », assure Jacques Bodreau.
Pour les entreprises, le premier axe est financier. « Un certain nombre de TPE, PME, PMI, professions libérales, artisans, auto-entrepreneurs, associations de solidarité, devront attendre deux ans…