Le dirigeant d’une société qui rencontre des difficultés a la possibilité de céder son activité, sans transfert de la dette antérieure, permettant ainsi de sauver des emplois et son projet entrepreneurial, mais aussi, dans certains cas de figure, de trouver sa place dans le projet de reprise.
Nous ne le répéterons jamais assez : l’anticipation est la clef pour trouver la solution la plus à même d’assurer la pérennité de l’entreprise et permettre une transition en douceur.
L’ouverture d’une procédure de conciliation en vue d’organiser la cession de l’entreprise en difficulté, communément appelée “le prépack cession”, permet au chef d’entreprise de garder la main et de nouer un contact privilégié avec un ou plusieurs repreneurs potentiels.
Le témoignage de la société Vif, à travers la reprise des actifs et de l’activité de la société Dataswati, permet d’illustrer en quoi une reprise peut à la fois être profitable au candidat repreneur et au dirigeant de l’entreprise en difficulté.
Procédure de conciliation
Petite piqûre de rappel : la procédure de conciliation peut être ouverte si l’entreprise qui en sollicite la mise en place n’est pas en état de cessation des paiements depuis plus de 45 jours.
Elle suppose le dépôt d’une requête auprès du président du tribunal compétent, lequel s’entretiendra avec le chef d’entreprise et ses conseils pour discuter des difficultés rencontrées, avant d’en ordonner l’ouverture.
Enfin, la procédure de conciliation est confidentielle et fait intervenir un administrateur ou un mandataire judiciaire permettant de faciliter les échanges avec d’éventuels repreneurs.
Compte tenu des avantages ci-avant listés, le dirigeant d’une entreprise qui rencontre des difficultés a tout intérêt à se placer rapidement en conciliation lorsqu’il est en contact avec un repreneur pot…