Comment avez-vous géré cette période
de fermeture forcée ?
Mars, avril, mai sont les plus gros mois de l’année normalement : nous n’avons rien vendu. Cela représente 2 M€ de chiffre d’affaires qui n’ont pas été faits. L’atelier a pu continuer pendant le confinement, le parc ayant été accessible aux particuliers qui voulaient caréner et nous essayons de récupérer une partie des deux mois et demi de CA en accastillage. Pour le reste, il n’y a plus qu’à prier pour qu’il fasse très beau cet été, que les gens naviguent, que les activités de location tournent et que cela donne envie d’acheter des bateaux. Ce que l’on a dehors en stock c’est ce que l’on avait rentré pour mars, avril et mai. On était parti pour faire une belle année… C’est ce que l’on appelle l’arrêt buffet.
Vous n’avez pas été tenté de contracter
un Prêt garanti par l’État (PGE) ?
Nous avons consommé en deux mois toute la trésorerie que nous avions accumulé depuis trois ans. Il faut absolument que nous…