L’État a confié au département de Loire-Atlantique la gestion du site Natura 2000 de l’estuaire de la Loire. Un territoire de 22 000 hectares sur 34 communes, reconnu d’importance européenne pour sa biodiversité où cohabitent différentes activités : agriculture, chasse, pêche, entreprises industrialo-portuaires. Un nouveau programme d’actions sur le site, dont la dernière édition datait de 2012, a été validé le 20 janvier 2025 par son comité de pilotage, intégrant de nouvelles mesures de protection notamment en direction de la faune et de la flore.
« La destruction des habitats naturels nécessaires à la vie d’espèces est la première cause de perte de la biodiversité et de déclin des populations d’oiseaux, d’insectes, d’amphibiens d’où l’intérêt, collectivement, de protéger les zones naturelles », affirme Chloé Girardot-Moitié, vice-présidente du département.
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Soixante fiches actions pour renforcer la protection de l’estuaire
Un nouveau document d’objectifs a ainsi été établi, autour de trois thématiques : espèce, habitat, activité humaine. En parallèle duquel ont été éditées soixante fiches actions pour renforcer la protection de l’estuaire. Ces fiches déclinent les mesures à prendre ou à poursuivre afin de protéger le site Natura 2000, comme par exemple, « contribuer à l’adaptation des dates et techniques de dragage afin de prendre en compte les périodes de migration des poissons et leurs besoins », ou encore pour créer des espaces pour la reproduction et la migration des passereaux paludicoles.
Le périmètre du site Natura 2000 sera amené à évoluer dans les prochains mois en fonction de la mise à jour de ce nouveau document d’objectifs. Les exploitants agricoles, dans une démarche de conservation de la faune et de la flore, peuvent souscrire une ou plusieurs mesures agro-environnementales et climatiques. Ainsi près de 125 exploitants bénéficient ainsi d’une compensation financière.