Depuis l’abandon de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes et l’annonce du maintien Nantes Atlantique en 2018, de nombreuses concertations ont eu lieu pour trouver une solution viable et durable pour le territoire. « Ces discussions ont parfois conduit à une impression de stagnation, ralentissant les décisions cruciales », débute la tribune. « Aujourd’hui, il est temps de sortir de cette impasse et de réaffirmer les objectifs que nous devons collectivement porter pour cet aéroport. L’enjeu est de définir une voie claire pour qu’il puisse coexister en harmonie avec les riverains, entreprises et usagers, tout en limitant son impact environnemental. »
Lire aussi
Travaux, appel d’offres, consultation… Le point sur l’aéroport Nantes Atlantique
Les débats autour de l’extension de l’actuel couvre-feu (aujourd’hui de minuit à 6 heures assorti de redevances supplémentaires pour les avions les plus bruyants) reflètent selon les signataires de cette tribune une certaine tension : « Modifier ces horaires engendrerait plus de vols sur une même plage horaire et affecterait fortement les compagnies aériennes en menaçant les nombreux emplois directs et indirects liés à l’activité de l’aéroport, sans compter le surcroît d’avions en attente d’atterrir. »
Par conséquent, ils considèrent « crucial de ne pas réduire l’aéroport à un facteur de nuisance. Les attentes concernant Nantes Atlantique vont au-delà de la simple question du bruit ou des horaires de vol. Il s’agit d’imaginer un modèle d’aéroport qui intègre pleinement les exigences du développement durable : plan hydrogène, aviation décarbonée, utilisation d’énergies propres… »
Ils sont également convaincus que « la mise en œuvre de nouvelles technologies d’approche, tel que le guidage satellitaire, permettrait de limiter les nuisances et d’éviter les déroutements dont les conséquences sont extrêmement néfastes ».
En résumé, la tribune rappelle « qu’avec une approche équilibrée, des politiques ambitieuses de réduction des nuisances et le respect de la parole de l’État sur les compensations, il est possible de concilier les attentes des différents acteurs, tout en préservant l’intérêt général et en soutenant l’attractivité et le développement économique de la région. L’heure est désormais à l’action pour cette infrastructure clé pour le développement du grand Ouest ».