Ces travaux vont permettre d’alimenter douze postes avion sur le tarmac. Connectés au réseau électrique, les avions n’auront plus besoin d’utiliser leur moteur auxiliaire ou d’équipements thermiques pour produire l’électricité nécessaire aux systèmes de l’avion et à sa climatisation, réduisant ainsi l’utilisation de combustible fossile.
Lire aussi
Travaux, appel d’offres, consultation… Le point sur l’aéroport Nantes Atlantique
Par ailleurs, cent points de recharge électrique supplémentaires seront installés côté piste pour alimenter en électricité les véhicules aéroportuaires, les bus de piste dédiés au transport des passagers, les équipements d’assistance au sol comme les tracteurs à bagages et les avitailleurs.
« En électrifiant les postes avion et en installant des bornes pour les engins de piste, nous contribuons à la réduction des émissions indirectes. Et cela va dans le sens de la stratégie que nous menons pour réduire l’impact environnemental de nos activités aéroportuaires », s’est félicité Xavier Lortat-Jacob, directeur général de Nantes Atlantique. Effectivement, ces nouvelles installations réduiront d’environ 2 400 tonnes les émissions de CO2 chaque année.

Les travaux d’électrification qui viennent d’être entamés vont permettre d’alimenter douze postes avion sur le tarmac. AEROPORT NANTES ATLANTIQUE
Ce chantier, financé à 70 % par Aéroports du Grand Ouest, société gestionnaire de Nantes Atlantique, et à 30 % par l’Union européenne, devrait durer jusqu’à fin 2025. Moment où les prises pour les postes avion et les nouveaux points de recharge deviendront opérationnels.
Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre du règlement européen du déploiement d’infrastructures d’approvisionnement en carburants alternatifs. Ce dernier prévoit que les aéroports devront fournir de l’électricité aux aéronefs en stationnement à toutes les portes d’embarquement d’ici 2025, et à tous les postes de stationnement éloignés d’ici 2030.