Six mois après avoir annoncé la fermeture de son usine établie dans le Maine-et-Loire, entraînant la suppression de 955 emplois, Michelin s’engage à verser 6,83 millions d’euros sur une durée de trois ans. L’objectif est de recréer 947 emplois industriels ou dans les services à l’industrie auprès des entreprises de moins de 500 salariés qui prévoient de créer au moins trois à cinq nouveaux emplois en CDI durant cette période.
Dans le cadre de cette convention signée avec l’État, trois territoires sont concernés : les communautés d’agglomération de Cholet Agglomération, de Mauges Communauté et de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance. Les entreprises de ce périmètre qui souhaiteront employer des salariés sur la durée pourront toucher une partie de cette enveloppe. Il pourra s’agir de subventions pouvant aller de 5 000 à 10 000 euros par nouvel emploi créé ou des prêts à taux bonifié pouvant aller de 10 000 à 12 000 euros par nouvel emploi créé, intégrant des mesures visant à « favoriser » l’embauche d’anciens salariés Michelin du site de Cholet. Cela prendra aussi la forme d’aides indirectes permettant « d’accompagner des organismes et des projets au service de la création d’emploi, du développement des compétences industrielles, de la levée des freins à l’emploi, de l’aide à l’installation sur le site en reconversion », indique l’entreprise.
Dans le même temps, Michelin a annoncé que le projet d’arrêt de la production du site dédié à la fabrication de pneus pour des camionnettes est programmé au plus tard le 1er décembre 2025, en avance sur le calendrier initial. « Compte tenu des opportunités externes déjà saisies par certains employés à compétences critiques, il semblait nécessaire pour le groupe de revoir son calendrier de fermeture dans un bassin d’emploi qui s’avère être dynamique », justifie le groupe.
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