Couverture du journal du 02/07/2025 Le nouveau magazine

Management : Notre leitmovit ? réflexion, décision, actions

Dirigeant du cabinet de conseil en management Propulsar, Luc Chrétien a co-fondé la délégation ligérienne de l’association Condorcet.

© InfoJud.

Quelle est l’histoire de Condorcet ?

L’association a débuté dans les années 2000. Elle a
eu une première vie avec Francis Mer. L’ancien dirigeant d’Usinor et ex-ministre de l’Economie et des Finances
croyait en l’innovation managériale. À ses débuts,
l’association a donc suivi une approche de logique de compétences. 

En quoi cela consiste-t-il ?

Dans une usine de 1000 collaborateurs par exemple, au lieu d’attendre qu’un poste se libère pour répondre à la progression d’une personne, en particulier sur un poste d’opérateur, la logique de compétences lui permet d’évoluer en responsabilités et en rémunération : l’entreprise comme le collaborateur y trouvent leur compte.

La deuxième vie de l’association a débuté avec le changement de président et l’arrivée de Michel Meunier, président du CJD au niveau national. C’est lui qui a élargi la notion de logique de compétences à celle de développement du capital humain.

Quelle est la différence ?

La logique de compétences est en fait une orientation particulière, alors que le capital humain est une notion plus vaste. Miser sur le capital humain, c’est donner plus de responsabilités et d’initiatives aux collaborateurs.

C’est un concept assez proche de celui de l’entreprise libérée ?

L’entreprise libérée est dans la même mouvance. En revanche, la solidité du concept n’existe pas et on voit des erreurs manifestes, voire des mensonges dans certaines entreprises qui s’en revendiquent. C’est dû à une absence de référentiel. Si l’on accorde des libertés, il faut des processus, sinon ça ne marche pas. L’entrepri…