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Les Pays de la Loire, territoire attractif et résilient, selon le baromètre Arthur Loyd

La région Pays de la Loire se distingue dans le huitième baromètre du réseau de conseil en immobilier, Arthur Loyd, sur l’attractivité et résilience des métropoles françaises et de la transition des territoires. Nantes figure en avant-dernier des très grandes métropoles ; et La Roche-sur-Yon se positionne en neuvième position dans les agglomérations de taille moyenne.

Nantes figure en cinquième place des très grandes métropoles, dans le dernier baromètre Arthur Loyd. SHUTTERSTOCK

La région Pays de la Loire s’affirme comme un territoire attractif et résilient selon la huitième édition du baromètre Arthur Loyd, dévoilé fin janvier. Angers, Nantes et La Roche-sur-Yon figurent parmi les villes qui portent cette croissance, s’imposant dans le palmarès des agglomérations les plus performantes de l’Hexagone. Nantes arrive en cinquième place sur six dans la catégorie des très grandes métropoles, de plus d’un million d’habitants. Toulouse, Lyon, Bordeaux et Lille devancent la capitale des Ducs de Bretagne. Toutefois, ces aires urbaines figurent parmi celles où l’immobilier résidentiel devient de moins en moins accessible. Une forte congestion urbaine est également notée.


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Angers tire son épingle du jeu, à la troisième place, dans la catégorie des métropoles de taille intermédiaire de 300 000 à 500 000 habitants. Elle bénéficie d’un dynamisme démographique marqué, attirant de jeunes actifs, notamment grâce à un important pôle universitaire et un réseau d’écoles d’ingénieurs et de commerce. Son accessibilité, avec la ligne TGV vers Paris, renforce également son attractivité. Tout comme sa politique volontariste en faveur des mobilités douces. En revanche, la capitale du Maine-et-Loire pâtit de loyers de bureaux neufs élevés pour sa catégorie, rendant l’installation des entreprises plus coûteuse.

La Roche-sur-Yon et Laval en embuscade

Dans la catégorie des agglomérations de taille moyenne, de 100 000 à 300 000 habitants, La Roche-sur-Yon figure en neuvième position. Au-delà de la qualité de vie appréciée, la capitale vendéenne est saluée pour son action sur l’économie verte et la transition énergétique. Toutefois, elle bénéficie d’un manque de visibilité nationale contrairement aux villes voisines La Rochelle (4e) et Niort (5e). En Mayenne, Laval décroche la septième place grâce à son dynamisme économique. Sa position géographique, la présence d’un tissu entrepreneurial et les politiques locales tournées vers l’innovation en font un territoire compétitif.

Autour d’un marché de l’emploi dynamique et une bonne desserte ferroviaire ainsi que routière, la région Pays de la Loire résiste. Toutefois, elle doit relever certains défis « pour conserver son attractivité tels que la hausse des coûts immobiliers », constate le spécialiste de l’immobilier d’entreprise.


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Le baromètre annuel Arthur Loyd prend en compte le périmètre des aires d’attraction, définies par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Les indicateurs sont réunis autour de quatre grandes thématiques : vitalité économique ; accueil des entreprises et immobilier professionnel ; connectivité, capital humain et transitions ; qualité de vie.