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Les nouveaux clients du coworking

Longtemps réservés aux start-up et aux travailleurs indépendants, les espaces de coworking intéressent désormais les entreprises qui y ont recours pour leurs employés en télétravail, au point qu’un coworker sur deux serait salarié. Un phénomène qui se confirme en Vendée, où le virus “pique” une clientèle de plus en plus diverse, attirée par l’avantage économique et social que représente la pratique. Témoignages.

coworking, vendée

QG Coworking, Les Sables d'Olonne. © QG Coworking Sablais

Niché dans l’ancien passage du Palais, sur le remblai des Sables-d’Olonne, le QG est un espace de coworking au cadre unique. « On dispose de 300 m² situés face à la mer, s’enthousiasme Cécile Arnaud, la dirigeante du QG Corworking Sablais. L’été, on ouvre les portes pour entendre le bruit des vagues… Les coworkers peuvent sortir boire un café, déconnecter et revenir à leur tâche un peu plus inspirés. »

Ouvert en janvier 2023, le seul espace de travail partagé privé des Sables a trouvé sa clientèle dès les vacances de février, des Parisiens en majorité. « Des personnes ayant des postes à responsabilité, souvent dans des grands groupes et qui possèdent soit une maison secondaire, soit une maison de famille ici, précise-t-elle. Pendant que les enfants restent à la maison avec les grands-parents, ils louent un bureau à la semaine. Je me souviens avoir eu la visite d’un couple, elle directrice Europe chez Coca-Cola et lui, directeur commercial chez Mars. Avec la généralisation du télétravail, c’est devenu monnaie courante », assure-t-elle.

Une clientèle parisienne et internationale

« Mais si je veux être encore plus précise, l’origine de notre toute première coworkeuse était bien plus exotique ! Il s’agissait d’une directrice d’agence de voyage basée à Bogota, en Colombie, ayant de la famille sur les Sables-d’Olonne. Depuis, chaque fois qu’elle passe en France, elle réserve un moment pour nous voir. On se donne des nouvelles, c’est un peu comme une grande famille professionnelle en fin de compte ! » Et d’ajouter : « Au bout d’un an, la récurrence s’est bien installée. Évidemment, on attire aussi une clientèle locale, des entrepreneurs comme des salariés en télétravail qui ont besoin de travailler hors de la maison et de se connecter socialement avec des pairs. Ceci dit, des sociétés parisiennes dont les salariés sont en “full télétravail” il y en a beaucoup au QG ! Cela représen…

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