Après avoir évoqué le contexte économique compliqué en raison notamment de la concurrence asiatique, les défis de la transition et la compétitivité, le PDG France Matthieu Jehl s’est félicité que « le site de Basse-Indre produise aujourd’hui plus de 260 000 tonnes d’acier étamé ou chromé par an. Nous y recrutons chaque année une vingtaine de nouveaux salariés, et autant de stagiaires et d’alternants ».
Lire aussi
Les sous-marins hollandais dans le périscope de Naval Group
Pour la petite histoire, la création de ce site industriel remonte à 1824, avec le lancement de la production des Forges de Basse-Indre. Ce qui en fait le plus vieux site français du groupe.
Au fil des décennies, le site s’est distingué par son adaptation aux besoins de ses clients, dans la production d’aciers pour l’agroalimentaire. Il compte aujourd’hui 342 salariés, qui travaillent sur huit lignes de production d’acier étamé ou chromé, sous forme de bobines ou de feuilles. Cette matière est ensuite transformée par ses clients en emballages alimentaires pour devenir boîtes de conserve, capsules de bouteilles, bombes aérosols…
Pour ce qui est de l’avenir, le site devrait bénéficier d’investissements du groupe pour se moderniser et se digitaliser afin de faire face à la concurrence chinoise. Il est question d’une enveloppe de 30 millions d’euros d’ici 2030. Un investissement qui n’a pour le moment pas été validé par le groupe, dont le chiffre d’affaires 2023 s’établit à 68,3 milliards de dollars.