Couverture du journal du 01/09/2025 Le nouveau magazine

Le renouveau des cantines d’entreprises

Idéale pour maintenir la convivialité et renforcer la proximité entre collègues, la pause déj’ est devenue un instrument RH au service du bien-être des collaborateurs. Pour réenchanter l’expérience mise à mal par la généralisation du télétravail et l’épidémie de Covid, certains ont misé sur des solutions plus flexibles, nomades et digitales : frigos connectés, présence de food truck une fois par semaine, service de livraison de repas aux salariés… Les formules ne manquent pas du moment que la qualité reste au rendez-vous ! Exemples en Vendée.

cantines d’entreprises

Le frigo connecté Ozon © Ozon

« Quand j’ai repris l’entreprise il y a 11 mois, mon prédécesseur avait déjà signé un partenariat avec Refectory, une start-up qui propose un service de cantine digitale, raconte Paul Bellavoine le dirigeant du groupe informatique FBO, à La Roche-Sur-Yon. C’était juste après le Covid, un moment où il fallait renforcer la convivialité et les moments entres collègues. Aujourd’hui, ce service de restauration-traiteur avec livraison reste très apprécié des salariés. C’est un des nombreux outils mis à leur disposition, comme la possibilité de faire de la musique ou du sport entre midi et deux. Ça va dans le sens du plaisir de travailler ensemble ! Comme nous n’avons pas de cantine d’entreprise, Refectory leur permet de cumuler du choix, du frais et de la proximité », affirme-t-il.

Qualité, diversité, praticité

Paul Bellavoine, le dirigeant du groupe informatique FBO ©groupeFBO

Concrètement, les collaborateurs commandent la veille ou le matin avant 10 heures sur une plateforme internet ou via l’application mobile. Ils ont le choix entre des formules entrée/plat/dessert d’univers variés. La start-up travaille en partenariat avec des traiteurs locaux qui lui préparent les plats. « Un camion Refectory assure la livraison au bureau, déclare le dirigeant. Ils ont un badge pour accéder directement à nos cuisines, pas besoin de leur ouvrir, ils sont 100 % autonomes. Quand l’heure du déjeuner arrive, il ne reste plus qu’à ouvrir le frigo pour prendre son sac en papier recyclé avec son numéro de commande dessus. » Il ajoute : « On aurait pu faire le choix du ticket restaurant mais, en fin de compte, je trouve que c’est un avantage qui a un perdu sa vocation d’origine, à savoir encourager les gens à prendre un vrai repas. On s’est coupé de sa fonction en autorisant les tickets restaurant comme moyen de paiement pour les courses alimentaires. Reste l’avantage fiscal mais, encore une fois, les salariés pourraient l’avoir directement sur leur fiche de paie. » Et de poursuivre : « Bien entendu, nos 47 salariés sont libres d’organiser leur pause déjeun…

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